Refaire son intérieur : pour certains, il s’agit de changer meubles et tableaux de place, pour d’autres, c’est avant tout l’impérieux besoin de trier pour introduire des objets inédits afin de rafraîchir son environnement. Chez Oscar-Home où l’on cultive la philosophie de l’aménagement sur-mesure, on sait que le vent du changement n’est pas seulement insufflé par le retour du printemps. Les raisons en sont toujours plus complexes : et il convient d’inscrire cette dynamique au cœur de ce nouveau projet de vie.

Refaire son intérieur, mais pourquoi ?

Re-faire son intérieur : le préfixe importe, qui implique de revenir en arrière pour mieux avancer, de déconstruire un ensemble, une bulle d’intimité dans laquelle on ne se reconnaît, on ne se ressource plus. Passer à l’action ? Oui, mais pas avant d’avoir déterminé pourquoi on ressent ce besoin de changement. Déménagement, achat d’un bien immobilier, héritage d’une maison de famille, mais encore ? Pourquoi veut-on refaire son intérieur ? Réellement ? Sincèrement ?

Parce qu’on va se marier et vivre à deux dans un espace qu’on occupait seul ? Qu’on attend un heureux événement et qu’il va falloir préparer un espace pour le bébé ? Parce qu’on vient de divorcer et qu’on entame une nouvelle partie de sa vie ? Parce que les enfants devenus adultes ont pris leur envol, que leurs chambres sont désormais vides et qu’on ne sait plus quoi faire de tout cet espace imprégné de souvenirs et du temps qui passe ?

Les changements d’une existence

Re-faire son intérieur, c’est avant tout tenir compte du déroulement logique d’une vie, adapter son chez-soi aux réalités d’une existence, anticiper ses vieux jours. C’est aussi observer l’évolution du monde et s’y adapter : on peut être amené à convertir une maison de villégiatures en résidence principale, choisir d’installer son activité professionnelle à demeure. Bureau, atelier, studio de travail, ces changements de vie supposent des équipements conséquents qu’il ne faut pas prendre à la légère. Ces raisons, Olivier Delagrée se doit de les cerner ainsi que les ressentis qu’elles génèrent.

Cela importe autant pour lui que d’évaluer le potentiel des nouveaux lieux à aménager. Car le projet de transformation qu’il proposera devra non seulement intégrer des facteurs fonctionnels, mais aussi prendre en compte l’affect, les souvenirs, les émotions de ses interlocuteurs. Et, leur horloge intérieure. Selon les caractères, les modes de vie et les budgets, on optera pour une transformation progressive, pièce par pièce, tout en douceur, ou pour une transmutation totale, radicale. Quand certains voudront juste modifier les couleurs, les motifs et la disposition des meubles, d’autres feront table rase.

Développer une vision globale

Besoin d’alléger l’espace, d’épurer son univers, de miser sur des pièces de qualité, des objets d’exception, adopter la philosophie du “moins, mais mieux”. Repartir de zéro, re-faire au sens premier entier du terme : le défi est d’autant plus grand pour l’équipe d’Oscar-Home quand il s’agit de transformer intégralement un intérieur qu’elle a initialement composé. C’est effacer la page qu’on avait soi-même écrit : la remise en question est complexe, car on doit se détacher de sa propre création pour en décliner une autre, parfois complètement différente, selon de nouveaux critères.

Olivier Delagrée ne s’en cache pas, il adore ce type de défi qui colle à son crédo : “Oscar-Home développe des ambiances complètes, dans une vision globale qui épouse changements de vie et nouvelles orientations”. Astucieux, il anticipe même le besoin de changement inhérent à l’être humain : les murs seront équipés de cimaises pour plus facilement déplacer tableaux et œuvres d’art, on pensera en amont la variation des sources de lumière, tout sera fait pour faciliter la mobilité des éléments décoratifs.

“Ne pas confondre remplissage et aménagement” : pour éviter cette erreur fatale, le changement doit être réfléchi, pesé, mesuré, reconfiguré au besoin. Patience, discernement, recul. Questionner les motivations de ses interlocuteurs permet à Olivier Delagrée de déterminer le projet le plus adapté, sa mise en place, ses éventuelles modulations à court et à long terme. Le “quand” est déterminé par le “pourquoi”. Toujours et à raison, c’est là l’essence du Beau.